Doctolib s’étend en Italie

Publié le 19 octobre 2021
Doctolib

L’entreprise fondée en 2013 ne cesse de s’étendre dans le secteur de la santé. Après avoir conquis l’Hexagone et l’Allemagne, c’est au tour de l’Italie d’accueillir ce géant de la e-santé.

La start-up française continue son expansion. Sur le plan technique, après avoir développé un service de gestion en ligne des consultations et de prise de rendez-vous à destination des médecins et de leurs patients ainsi qu’un logiciel visant à alléger la charge de travail des médecins libéraux. Mais également sur le plan physique, lançant ses services sur le territoire français en 2013, puis trois ans après en partant à la conquête de l’Allemagne avant de débarquer sur le sol transalpin. Le “petit Poucet” de la santé ne cesse de mettre à profit ses “bottes de 7 lieues” pour continuer son développement.

Racheter l’italien Dottori dans une période creuse de la crise sanitaire

La crise sanitaire a dévoilé des enjeux inédits pour les acteurs de l’économie et Doctolib n’en a pas été exempté. En effet, si son développement à l’international a été mis à mal par les contraintes de la pandémie de Covid-19, la start-up a pu asseoir son hégémonie en France face à ses principaux concurrents : Maiia et Keldoc. L’entreprise a notamment eu un rôle central dans le déploiement de la campagne vaccinale française. 

Doctolib relance sa dévorante envie de conquérir le juteux marché de la santé en rachetant l’italien Dottori.it pour un montant encore inconnu. De fait, l’entreprise souhaite pallier le retard digital de l’Italie, pays où les citoyens, notamment au Sud, sont contraints à patienter de longues périodes avant de pouvoir obtenir un rendez-vous médical. Et le Français compte investir des moyens à la hauteur de ses ambitions : en investissant 250 millions d’euros, provenant des investisseurs privés et des revenus générés par son activité.

Une licorne française qui mise sur la diversification de son activité

Depuis deux ans, Doctolib fait partie des entreprises valorisées à plus d’un milliard d’euros, une bonne santé financière qui ne semble pas arrêter les envies de ses dirigeants. En effet, ces derniers souhaitent amorcer une phase de diversification et notamment en créant un centre de développeur dans la capitale de la Lombardie, poumon économique de l’Italie.

Ce projet vise à optimiser les services vendues par Doctolib et les rendre utilisables par les 210 millions d’usagers européens. Au-delà de ces stratégies d’internationalisation et de diversification, le Français est conscient des risques qu’un tel développement peut engendrer. Ses dirigeants souhaitent, dès lors, concrétiser une phase de consolidation avant de s’engager sur d’autres marchés.