Airbus va réunir 12 000 salariés de ses sites français dans une nouvelle filiale : Airbus Atlantic

Publié le 30 septembre 2021
Airbus

C’est dans le cadre d’un projet de réorganisation industrielle en France et en Allemagne qu’Airbus va regrouper plusieurs de ses activités dans une nouvelle filiale à 100%, sous le nom de Airbus Atlantic. Elle comprendra les activités d’assemblage de sous-ensemble des sites Airbus de Nantes et Saint-Nazaire avec celles de la filiale d’aérostructures Stelia Aerospace.

La future filiale Airbus Atlantic qui regroupera les sites Airbus de Saint-Nazaire, Nantes, Stelia, Rochefort, Mérignac, Salaunes et Meaulte rassemblera l’ensemble des activités liées à l’assemblage des sous-ensembles d’Airbus en France. A l’heure actuelle, ces fabrications sont réparties entre plusieurs sites du constructeur aéronautique et de ses deux principales filiales que sont Stelia Aerospace en France et Premium Aerotec basée en Allemagne.

Des négociations en parallèle en France et en Allemagne

Si des réunions de négociations sont toujours encore en cours entre la France et l’Allemagne pour lever les interrogations quant au statut des salariés, la nouvelle filiale verra le jour le 1er janvier 2022. La direction d’Airbus s’est néanmoins engagée à accorder à tous les salariés d’Airbus Atlantic le même statut que ceux d’Airbus France.

Une autre filiale d’assemblage de sous-ensembles, qui comptera elle 7000 à 9000 salariés, devrait également voir le jour en Allemagne. Elle regroupera les sites Airbus de Stade et Hambourg avec ceux de Premium Aerotec à Nordenham, Brême et Augsbourg. Leur production sera consacrée aux tronçons de fuselage avant d’A330 et A350, le tronçon central et arrière des A320, les queues et les dérives de tous les Airbus.

Les négociations se déroulent en revanche de manière moins fluide côté allemand. Une « grève d’avertissement » devrait en effet avoir lieu prochainement suite à l’appel lancé par le syndicat IF Metall auprès des salariés de Premium Aerotec. Une partie de ces derniers craignent en effet que l’usine ne soit cédée à un repreneur extérieur, malgré les assurances de Airbus quant au maintien des emplois.