Les projets d’installations d’usines en France au plus haut

Publié le 28 septembre 2021
usine

Sous l’impulsion du plan « France Relance », le nombre de projets d’installation de nouvelles usines a bondi de 84 % par rapport à 2020. Au premier semestre 2021, l’Hexagone a vu naître pas moins de 192 projets, selon une étude réalisée par le cabinet Ancoris, spécialisé dans l’accompagnement des collectivités locales dans leur développement économique.

La crise sanitaire a mis en exergue la question centrale de la souveraineté industrielle. Face aux ruptures d’approvisionnement, la France a dû revoir sa copie, appelant désormais les entreprises tricolores à la relocalisation ainsi qu’à la production locale. Pour soutenir le développement industriel et renforcer la compétitivité sur la scène internationale, le gouvernement a mis sur la table une enveloppe de 35 milliards d’euros, avec à la clé des résultats probants.

Sur la voie de la reconquête industrielle française

Le gouvernement peut se féliciter. Le dispositif déployé par l’Etat, victime de son succès, a fait des émules auprès des investisseurs industriels, désormais disposés à ouvrir deux fois plus de sites en France que l’année précédente. Avec 192 projets d’installation de nouveaux sites industriels recensés au premier semestre, c’est confiant que le gouvernement poursuit sa stratégie de reconquête industrielle française.

Sur les 192 projets, 19 % sont liés à l’industrie mécanique, 16 % à l’énergie et à l’environnement, et 10 % à l’agroalimentaire. En effet, par rapport à la même période en 2020, 104 projets de nouvelles usines avaient vu le jour, soit une évolution de 84 % entre 2020 et 2021. Une véritable performance qui s’ajoute aux prévisions favorables d’embauche : près de 20 % envisagent d’embaucher plus de 50 salariés.

Ce phénomène n’est pourtant pas récent. Malgré la crise sanitaire, l’année 2020 a porté de nombreux projets par rapport à l’année précédente. On récence d’ailleurs une augmentation de 28 % du nombre de projets d’implantation de nouvelles usines par rapport à 2019. Preuve supplémentaire, d’un engouement certain pour le retour à une industrie tricolore.