Franck Riester réitère la promesse gouvernementale d’une baisse des impôts de production de 20 milliards d’euros d’ici 2022

Publié le 26 avril 2021

La présidentielle approche pour la majorité, et l’heure du bilan également. C’est dans ces circonstances que Franck Riester a assuré que la promesse du Président de la République alors candidat de baisser l’impôt sur les sociétés de 25% sera tenue. 

D’après les chiffres du commerce extérieur et le ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, la France bénéficie d’un niveau d’attractivité conséquent auprès des investisseurs étrangers. Malgré la crise sanitaire et les conséquences économiques de celle-ci, elle reste un territoire intéressant pour les investisseurs. Même si les efforts du gouvernement pour alléger la fiscalité des entreprises ont déjà été débutés depuis quatre ans et malgré la crise sanitaire, Franck Riester affirme vouloir aller plus loin et tenir les promesses faites en 2017. Le ministre a ainsi indiqué : « L’engagement pris de baisser l’impôt sur les sociétés jusqu’à 25% en 2022 sera tenu ». En effet, le taux d’impôt sur les sociétés qui était de 33% en 2017 n’avait encore que très peu évolué depuis. 

La taxe sur la production : un impôt qui nuirait à la compétitivité de la France

Le ministre estime que cet impôt sur la production serait superflu et qu’il « taxe les investissements avant même qu’ils créent de la valeur ajoutée. » Afin de renforcer la compétitivité du pays, et à moins d’un an de la présidentielle de 2022 dont les pronostics laissent ouverts tous les scénarios, il promet de baisser de 20 milliards cet impôt dans les deux prochaines années. Comme la majorité présidentielle, le candidat déclaré Xavier Bertrand souhaite lui aussi accélérer la croissance de l’économie et de l’industrie française en baissant les impôts sur la production. Le président des Hauts-de-France souhaite que cette baisse soit faite à hauteur de 33 milliards d’euros. L’ancien membre des Républicains tentera donc de mener une partition similaire en de nombreux points avec celle d’Emmanuel Macron et de son gouvernement qui illustre d’abord la course concurrentielle aux électeurs de droite. 

L’exécutif souhaite faire preuve de volontarisme à travers son ambitieux plan de relance et les baisses successives des impôts pour les entreprises. Son argumentaire est appuyé par une situation ultra-concurrentielle renforcée par la crise de la Covid-19 et la nécessité de soutenir les entreprises en cette période d’incertitudes. De nombreux secteurs comme la fiscalité, le numérique, l’industrie ou les biotechs sont autant de leviers sur lesquels le gouvernement souhaite s’appuyer pour relancer l’économie et attirer les investisseurs étrangers.