Slack appartient désormais à Salesforce, qui souhaite renforcer son poids face à Microsoft

Publié le 07 décembre 2020
Slack

Le 1er décembre 2020, l’éditeur de logiciels américain Salesforce a annoncé le rachat de Slack, la plateforme de communication co-collaborative dirigée par Stewart Butterfield, pour un montant de 27,7 milliards de dollars.

C’est pour remplacer les boites mail remplies et parfois trop formelles que Slack a développé, en 2013, un système de messagerie accessible, rapide et facile d’accès pour les entreprises. La startup leur assure notamment d’améliorer leur productivité en facilitant les échanges, les collaborations ou encore les appels audios et vidéo. Parmi ses utilisateurs et clients, la plateforme américaine compte plusieurs sociétés françaises dont Veepee, BlaBlaCar ou M6.

Slack s’est rapidement imposée comme une startup populaire et conquérante dans la Silicon Valley telles que le soulignent les onze levées de fonds que celle-ci a enregistrées en 6 ans. Une success-story qui semble s’être consolidée durant le confinement. En effet, en juillet dernier Slack était adopté par 750 000 utilisateurs dans le monde, contre 650 000 au début de l’année 2020

Un rachat à 27,7 milliards de dollars

Face à la croissance de Slack dans l’écosystème de la messagerie instantanée professionnelle, l’éditeur de logiciel américain Salesforce a annoncé son rachat, le 1er décembre 2020. S’inscrivant parmi les plus grosses opérations financières du secteur, le dessein de Salesforce est clair : détrôner Microsoft. En effet, malgré une hausse significative du nombre d’utilisateurs pour Slack, la multinationale informatique Microsoft s’impose dans ce secteur avec son logiciel Teams et ses 115 millions d’utilisateurs. Une réussite pouvant s’expliquer notamment par une  accessibilité plus simple pour les utilisateurs déjà habitués au pack Office dans lequel Teams est disponible. 

Une offre qui avait poussé Slack durant l’été 2020 à porter plainte contre Microsoft auprès de la Commission Européenne, pour pratiques anticoncurrentielles.  Ce rachat se finalisera, quant à lui, l’année prochaine au second semestre 2021.