La medtech Johnson & Johnson Medical Devices prend le virage de la chirurgie digitale

Par Christophe Duhayer, Président Johnson & Johnson Medical SAS France

L’avenir de la chirurgie sera digital ou ne sera pas. Chez Johnson & Johnson Medical Devices, acteur du bloc opératoire proposant aux professionnels de santé des dispositifs médicaux de haute technologie privilégiant des techniques mini-invasives, nous nous y préparons et accompagnons les hôpitaux dans ce sens. Il y a plus de 135 ans, nous inventions la première suture chirurgicale… Aujourd’hui, c’est un véritable écosystème connecté de chirurgie digitale que nous développons car, oui, la chirurgie est bel et bien entrée dans une nouvelle ère.

Notre vision est de façonner un avenir où les interventions chirurgicales seront plus intelligentes, moins invasives et plus personnalisées. Les nouvelles technologies et l’utilisation des données seront déterminantes pour relever les défis des systèmes de santé : vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques, attentes croissantes sur l’accès aux soins, ressources financières limitées… sans oublier la nécessité désormais pour les hôpitaux de se tenir prêts à affronter de nouvelles épidémies.

Si le marché de la robotique chirurgicale couplé aux technologies de la e-santé est en pleine explosion (+ 22% entre 2018 et 2022, chiffres Alcimed 2020),, il reste sous-pénétré, représentant 2% des procédures à l’échelle mondiale, dont 10% aux Etats-Unis et une honorable 3ème place pour la France (source Meddevicetracker Market Analyst). Chez Johnson & Johnson Medical Devices, nous sommes convaincus que les techniques de chirurgies ouverte, laparoscopique, endoluminale et robotique co-existeront dans les années futures.

Vers la mise en place d’un véritable écosystème de chirurgie digitale intelligent et connecté

Robotique de nouvelle génération, instrumentation de pointe, imagerie et visualisation avancées, réalité virtuelle, data & analyse, intelligence artificielle comme outil de détection et de prédiction, les solutions numériques font partie du vocabulaire des chirurgiens et de leur pratique médicale, je l’observe chaque jour sur le terrain ! Notre mission au sein de cette révolution chirurgicale ? Interconnecter l’ensemble de ces innovations pour mettre en place un écosystème capable de répondre aux besoins des chirurgiens et des patients tout au long du parcours de soins.

Certains hôpitaux dits « intelligents » déploient déjà des solutions d’imagerie avancées pour préparer des clones numériques pré-chirurgicaux de patients : grâce à des images virtuelles en 3D, les chirurgiens peuvent planifier la meilleure approche chirurgicale possible, détecter les variations anatomiques, anticiper les risques pendant l’intervention et affiner les choix thérapeutiques. De telles techniques, permettant une homogénéisation des résultats et une réduction de la variabilité, seront la norme dans les blocs opératoires d’ici une dizaine d’années, j’en suis convaincu ! Tout comme je suis convaincu que les robots resteront toujours au service des chirurgiens – et pas le contraire ! -, pour en faire de véritables chirurgiens « augmentés ».

Apporter de la valeur médico-économique au système de santé

Anticipation, réduction des complications chirurgicales, amélioration des résultats cliniques et de l’expérience patient, sécurité et qualité des soins accrues… in fine, le déploiement d’un tel écosystème doit conduire naturellement à une diminution du temps d’hospitalisation, faire la part belle à l’ambulatoire et accélérer la reprise d’activité des patients. Trois bénéfices tous synonymes de gestion optimisée des services hospitaliers et de réduction des dépenses pour le système de santé dans son ensemble.

Ces solutions de chirurgie digitale interconnectées inscrivent le bloc opératoire de demain dans un triple cercle vertueux : valeur médicale renforcée, valeur perçue par les patients systématiquement mesurée, valeur économique accrue pour le système de santé – c’est le principe fondamental de « valeur en santé ou VBHC » que nous défendons et c’est toute la force de la medtech !