Auriane Cano-Chancel (AstraZeneca) : « Susciter l’espoir de nouveaux progrès pour les patients »
Quel rôle les laboratoires pharmaceutiques jouent-ils dans la bataille contre le cancer ? Illustration avec AstraZeneca, dont les équipes sont engagées au quotidien pour inventer et développer des innovations thérapeutiques porteuses d’espoir, anticiper et accompagner les évolutions nécessaires dans la prise en charge des patients, forger des partenariats avec les acteurs académiques et privés pour accélérer la recherche translationnelle et clinique. Enfin, elles se mobilisent pour que les innovations soient accessibles équitablement sur le territoire. Nous en parlons avec Auriane Cano-Chancel, Vice-présidente Oncologie et Hématologie d’AstraZeneca France et lauréate du palmarès Choiseul Les 40 qui incarnent l’innovation en santé.
L’oncologie est un moteur d’innovation. Comment le groupe AstraZeneca y contribue-t-il, notamment à travers le programme In’ Care ?
Forts d’un grand nombre de traitements disponibles et en cours de développement dans plusieurs types de cancers, notre ambition est d’éliminer, un jour, le cancer comme cause de décès. Grâce à la diversité de notre portefeuille, nos équipes explorent le potentiel de thérapies innovantes, seules ou en combinaison.
L’espoir de nouveaux progrès pour les patients se profile également à travers des collaborations que nous menons, entre autres, avec la recherche académique. Nous avons lancé l’appel à projet In’Care qui vise à soutenir des projets et des initiatives en cancérologie : soit des projets de recherche académique destinés à mieux comprendre et mieux caractériser les cancers, soit des initiatives différenciantes destinées à améliorer les parcours de vie des patients. Lors de l’édition 2023, 56 projets ont été évalués par un jury indépendant pluridisciplinaire et 5 projets ont été récompensés.
Concrètement, de quelle façon les nouvelles technologies contribuent-elles à transformer la recherche oncologique ?
Aujourd’hui, nous générons et avons accès à plus de données que jamais. Mais ces données n’auront de valeur que si nous sommes capables de les analyser, de les interpréter et de les appliquer.
Au sein de notre R&D, nous tirons parti de la science des données et de l’IA pour transformer la façon dont nous concevons, développons et fabriquons de nouveaux médicaments. L’utilisation de données intelligentes permet d’avancer dans la connaissance de la maladie pour mieux cibler, prédire, dépister, adapter les parcours de santé, pour une médecine toujours plus personnalisée. Les avancées dans la science des données peuvent aussi aider à repenser les essais cliniques en améliorant les pratiques actuelles. Comme pour les innovations scientifiques, nous mêlons une partie de développement interne, mais aussi de partenariats.
Nous soutenons en France la plateforme Klineo qui offre aux patients et aux médecins une recherche intuitive et intelligente des essais cliniques en France leur permettant de trouver rapidement un essai adapté à chaque profil patient.
Plus largement, pourriez-vous revenir sur les enjeux de coopération dans le secteur de la santé ?
La collaboration est indispensable car c’est ensemble que nous pourrons gagner de nouvelles batailles en oncologie et en hématologie.
Nous travaillons en symbiose avec les experts de ces maladies dont les insights sont fondamentaux pour développer et évaluer les meilleures stratégies thérapeutiques. Nous approfondissons aussi ces collaborations via des partenariats avec des entreprises de pointe, dont des entreprises françaises, comme Cellectis avec qui nous développons des thérapies cellulaires de nouvelle génération.
À travers ces collaborations, nous travaillons à soutenir un système de santé français favorable à l’innovation, partout sur le territoire.
Cet entretien a été réalisé dans le prolongement du palmarès Choiseul Les 40 qui incarnent l’innovation en santé, à retrouver en intégralité sur le site de Choiseul France.